Toutes les inquiétudes des citoyens sur la nocivité des ondes électromagnétiques sur la santé (voir ces ondes qui inquiètent) sont en réalité dues à des conclusions scientifiques trop floues. Les réponses que tout le monde attend ne sont pas données. Les experts restent partagés. Certains clament haut et fort les dangers de ces ondes, d'autres restent dubitatifs sur le sujet. De nos jours, la technologie encore nouvelle ne permet pas d'établir un jugement ni de certitudes. Il est, en réalité, très difficile de mesurer le risque que ces ondes pourraient avoir sur l'Homme.

1. Les risques

Es-ce que coller un téléphone mobile à notre oreille représente aujourd'hui un risque pour notre santé? Aucune preuve scientifique n'a permis d'affirmer un réel danger ni une absence de conséquences sur la santé. On ne peut que constater le manque réel de preuve. Ainsi, il n'existe à ce jour que de vastes résultats statistiques d' études scientifiques.

a) Les téléphones portables

Les téléphones portables sont parmi les appareils les plus utilisés par l'être vivant. Actuellement, un Français sur deux possède un téléphone portable. Ils émettent des ondes de différentes fréquences. Ces appareils électriques sont plus ou moins nocif. Le ministère de la Santé souligne qu' il n'existe pas de preuve scientifique démontrant qu'ils présentent un risque mais cette hypothèse ne peut être définitivement exclue". Ils peuvent être à l'origine de nombreuses complications comme :

• - Des maladies neurologiques ( maladie d'Alzheimer) ou psychiatriques (dépression).
• - Une augmentation de certaines tumeurs ou de cancers.
• - Une modification du système immunitaire et sur les réactions enzymatiques.

Face à ces risques qui commencent à se faire nombreux, on assiste de plus en plus à des recommandations : éviter les conversations longues et inutiles (surtout quand la réception est mauvaise), changer d'oreille régulièrement, ne pas coller le téléphone à l'oreille, l'éloigner le plus possible de notre tête (surtout au début de l'appel où la puissance est plus forte).(voir contrôle et précaution pour plus d'informations)

b) Les appareils électriques et les antennes relais

Les émetteurs-récepteurs* sont des appareils électriques qui émettent chacun à des fréquences et à des puissances différentes comme le Bluetooth, la Wi-Fi, le four à micro-ondes, les émetteurs de télévision, ou encore les émetteurs de radio... . De plus, les antennes relais ont une fréquence assez élevée. Leur puissance varie selon la taille de la zone qu'elle couvre. Pour ces antennes, les études plus rares que les téléphones portables sont très contreversées. « Les informations accumulées n'ont jamais montré l'existence d'effets indésirables à court ou à long terme des signaux produits par les stations de base », dit l'OMS. L'Académie de médecine renchérit: « les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100.000 fois plus faible que les téléphones portables ». Pourtant, des personnes que l'on qualifie « électro-hypersensibles » (sensibilité électromagnétique) se plaignent de maux réels qu'elles attribuent aux antennes.
Ces ondes électromagnétiques pénètrent dans l'organisme et pourraient produire des désordres comme :

• - Des tumeurs au cerveau.
• - Des cancers du nerf auditif (neurinome).
  - Des effets sur l'activité cérébrale.
  - Des ruptures d'ADN
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  1. Rapport de l’AFSSET (« Radiofréquences du 15 octobre 2009 »):
     

  L’AFSSET (Agence Française de la Sécurité sanitaire de l’Environnement et du Travail) a mené un travail important dans le domaine des risques pour la santé des champs électromagnétiques , avec l’aide d’experts dans les 2 domaines principaux ( physiciens et médecins biologistes) .

  De nombreuses études ont porté sur les effets biologiques (études expérimentales sur les cellules des animaux) , épidémiologiques et cliniques . Les phénomènes biologiques pris en compte dépendent de l’interaction des ondes avec la matière à la fréquence considérée :

  -         Jusqu'à 100 kHz , les champs et les courants peuvent entraîner la simulation des tissus excitables ( système nerveux et muscles) ; les courants induits dans le corps sont mesurés

  -         Au delà , l’absorption des radiofréquences et l’échauffement des tissus devient essentiel ; c’est la mesure du débit d’absorption spécifique (DAS) qui est utilisée .

  
  

  L’analyse des différentes études effectuées montre que les radiofréquences :

  -         Ne modifient pas les grandes fonctions cellulaires telles que l’expression génétique , la production des radicaux libres oxygénés, les cellules cérébrales (les plus exposés aux téléphones mobiles),

  -         Ne sont pas facteur de stress pour les cellules,

  -         Ne provoquent pas d’effet génétique,

  -         Ne provoquent pas d’augmentation de cancers ou de leur aggravation avec  des expositions à 4W / Kg,

  -         N’ont pas d’effet sur le système nerveux,

  -         N’affectent pas le fonctionnement du système immunitaire,

  -         N’impactent pas la reproduction et le développement des être humains,

  -         Ne paraissent pas perturber le système cardio vasculaire (pression artérielle et rythme cardiaque),

  -         N’ont pas d’effet sur le système oculaire ,

  -         N’augmentent pas le risque de tumeur intra crânienne.

  Par contre , on ne peut pas écarter la possibilité d’une association entre une exposition professionnelle au radar >à 2GHz et le risque  de leucémie et cancer .

  On ne pas établir de relation aux radiofréquences et l’hypersensibilité électromagnétique .

  Les résultats des effets des radiofréquences sur les enfants ne sont pas homogènes et les essais devraient être poursuivis.

  En conclusion du rapport de l’AFSSET , « les données issues de la recherche expérimentale n’indiquent pas d’effet sanitaire à court terme ni à long terme de l’exposition aux radiofréquences . Des interrogations demeurent pour les effets à long terme ».

  1. Quelques exemples inquiétants

  Bien qu'aucune étude n'est démontré de réels risques, des statistiques réalisés par les associations présentent des résultats inquiétants:

  • - Les enfants vivants à une distance entre 200 et 600 mètres d'une ligne haute tension (HT) auraient 23% de risque  supplémentaire d'êtres atteints de ce cancer. Pour ceux vivants à moins de 200 mètres, ce taux s'élèverait à 70% par rapport aux enfants habitants dans un rayon de 600 mètres.
  • - Des expériences ont été réalisées sur des rongeurs. Les expositions aux ondes se sont révélées dangereuses pour ces petits animaux. Ces niveaux dangereux le sont-ils pour l'Homme? René Seze, chercheur à Ineris nous éclaire:

  « Entre nous et un rongeur, il y a une sacré différence de gabarit! Notre cerveau fait 1,5 kg et il est protégé par un crâne de 0,5 cm d'épaisseur. Celui du rat pèse 1000 fois moins : 1,5 g! Pour une même puissance d'émission, il absorbera donc les ondes beaucoup mieux et plus en profondeur que le nôtre ». Ainsi, il est compliqué d'utiliser les résultats sur les rats pour en tirer des conclusions sur l'Homme.

  • -4 enfants de maternelle ont connu la mort dernièrement victimes d'un cancer. Dans la même école, 5 parents d'élèves sont atteints d'une leucémie. Dans cette école de Saint-Cyr L'Ecole, dans les Yvelines, onze cas de cancer ont été relevés en treize ans.
  • «le hasard», d'après l'avis de la Cellule interrégionale d'épidémiologie d'Ile-de-France. Les associations, les parents d'élèves et même les scientifiques n'y croient pas beaucoup et incriminent les antennes-relais de téléphonie mobile.

  
  

  1. Qu'est-ce qu'on en retient ?

  L'étude du danger des ondes électromagnétiques sur la santé présente donc des résultats qui restent encore trop flous pour en tirer des conclusions. Ces incertitudes sont dues à la technologie encore nouvelle ( phénomène difficilement mesurable) et au manque d'information évident. Les avis des scientifiques sont très controversés. Devant ces résultats contradictoires, la meilleure solution est de rester prudent et de réduire un maximum son exposition aux ondes électromagnétiques.

  Nous vous dévoilerons dans la partie suivante les contrôles et les précautions à adopter.